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ALAIN FOURNIER PROPOSE LE MODÈLE DE GESTION INTÉGRÉE DES DÉCHETS À KINSHASA
Rapport moral du Président de l’ADAC 2022-2023
BONJOUR A TOUS
Encore une année de passée … Année compliquée sur le plan international et sur le plan africain. Les rapports entre la France et l’Afrique sont « tempétueux », les maladresses de certains de nos politiques et de notre administration, qu’elles soient au Quai d’Orsay à Paris ou sur secteur « plombent » tous les efforts sincères que fait le Président de la République française pour essayer de nouer de nouveaux rapports avec ce continent. Le problème essentiel est qu’une majorité de cette génération de quadras et de quinquas (voire quelques trentenaires) ne connait pas l’Afrique réelle. Le plus souvent, c’est une Afrique intellectualisée (?) , fantasmée en bien ou en mal et surtout bien loin de la réalité du terrain… « La pseudo réal politique » a ses limites, l’exemple flagrant est notre position bancale sur la question de la RDC et de son agresseur le Rwanda… Comme continuer à converser avec des « petits hommes » autoritaires premiers prédateurs de leurs populations…
Ce qui se passe en France n’est pas mieux… Un exemple vécu par l’ADAC : fin 2022, l’ADAC est contactée par la société Classe Export (partenaire occasionnel) qui soumissionne à un appel d’offre lancé par les instances gouvernementales pour un évènement dénommé « Meet Africa » (bonjour la francophonie !!!). L’ADAC, avec d’autres organismes, envoient une lettre de soutien à « Classe Export » qui remporte l’Appel d’Offre pour un évènement en février 2023… Dès le début des tensions surgissent entre le groupe Classe Export et les différents intervenants dépendant des organisations gouvernementales. Le motif essentiel étant que Classe Export, l’ADAC et quelques autres organisations de terrain ont l’habitude de traiter avec les partenaires africains, alors qu’une majorité des organisations gouvernementales sont dirigées par des personnes sans expériences, souvent hors sol et dont l’arrogance est inversement proportionnelle à leurs compétences.
Des sommes importantes sont donc débloquées pour cet évènement et Classe export est chargée de la logistique générale. Je passe les détails et les discutions de marchands de tapis… L’évènement a lieu au Palais des Congrès à Paris, lieu très onéreux, difficile d’accès car en travaux depuis plusieurs années.
Ce type de rencontre est loin d’être inutile, quand elle est bien préparée. Il ne faut pas s’attendre à des miracles, mais elle permet aux personnes de différents pays africains de se rencontrer, de rencontrer d’éventuels partenaires français, de se connaître, d’échanger et d’avoir une certaine visibilité. Il faut dire que beaucoup des participants sont des habitués de ce type de réunion et en fait, nous retrouvons toujours les mêmes, ce qui diminue souvent l’intérêt de la chose. Là ou ça devient problématique, c’est quand les différents organisateurs ne s’entendent pas, chacun tirant « la couverture » à soi… Ce que je puis dire dans ce cas précis est que les équipes représentants les instances et organismes gouvernementaux n’étaient pas bons du tout… voire franchement mauvais…
L’ADAC a demandé à Classe export à avoir un espace (payant) pour présenter une partie de son équipe. Ce fut fait et nous n’étions pas mal placés. Etaient présents à cet évènement ; la Secrétaire Générale Adjointe de l’ADAC, Brigitte Moumy, membre de « ecam » organisation patronale camerounaise et membre « d’eaf-cpme » (l’entrepreneuriat au féminin – confédération des petites et moyennes entreprises). Le Secrétaire général de l’ADAC, Ange Laurent Cody, Président de DIMPA (RC) présentant l’association s’occupant du handicap en République du Congo, avec la création (fonctionnant déjà) d’une école, d’un centre d’apprentissage, d’un centre de maraichage et préparant une bibliothèque pour 2024. Ange Laurent Cody présentait également sa filière agricole de culture du cacao de forêt, de la transformation du produit et sa commercialisation. Le Vice Président de l’ADAC, Alain Fournier présentait les projets que nous avons en RDC, mais aussi ce qui fonctionne déjà comme la ferme aquacole de Mbandaka dans la Province de l’Equateur (RDC). Nous proposions des choses concrètes… et en partie déjà existantes…
Nous avons eu beaucoup de visites… Même la visite d’un représentant de l’Ambassade Russe se proposant de nous aider (???).
Par contre, lors de la visite des officiels dont une Secrétaire d’Etat de ce Gouvernement, les organisateurs, tout fébriles style « carpette », ont oublié de passer par notre espace. Je pense que c’est volontaire et impardonnable… Surtout de la part du Président de Classe Export qui savait qui nous étions et ce que nous présentions… Nous sommes parmi les seuls à avoir payé notre espace, puisque j’ai appris que les organisateurs gouvernementaux avaient royalement fait cadeaux des espaces à plusieurs pays africains …Ce qui démontre encore une fois qu’ils ne comprennent rien au fonctionnement de ce Continent…
Après Montpelier, qui ne fut pas une franche réussite et d’autres réunions du même type, l’on peut dire que je considère que « MEET AFRICA » a été un échec onéreux à cause d’une organisation aléatoire, même si d’aucuns sont persuadés du contraire. Je ne parlerai pas des erreurs psychologiques graves qui ont été commises au regard de certains Africains présents… La raison étant toujours la même : des représentants des instances gouvernementales complètement à côté de la plaque et d’une suffisance de mauvais aloi…
La différence fondamentale qu’il y a entre la plupart de ces gens et notre organisation ADAC : c’est qu’eux, en font un business et un revenu pour vivre et prospérer de façon parasitaire sous prétexte « d’Afrique » … Nous, nous avons tous des professions ou sommes en « retraite active », l’ADAC est une Fédération de compétences et c’est avec notre argent et celui de quelques partenaires très impliqués que nous menons des actions de développement économique et sociale en Afrique , avec les Africains et pour les Africains.
Cela étant posé, faisons le point sur cette période 2022-2023.
Je dois revenir sur un sujet récurrent et le questionnement que cela pose…
Tout le monde connait mon appartenance à la cpme (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises) depuis fort longtemps et l’attachement que j’ai envers ce « Syndicat patronal ». Concernant l’ADAC et sa présence au sein de la cpme je continue de me poser cette question : Comment se fait-il qu’une organisation dynamique comme la cpme, avec un Président qui fait un travail syndical remarquable pour soutenir les PME et au national, une équipe de qualité, qu’il y ait si peu d’appétence pour développer des liens sérieux et gagnants/gagnants avec toute l’Afrique francophone ou du moins ce qu’il en reste.
Je suis encore présent dans les exécutifs de la cpme72 Pays de Loire et dans eaf-cpme, je garde la même impression à de rares exceptions : les entreprises françaises au contraire de tous les autres pays européens, mais pas que, ne se sentent pas concernées par l’Afrique. C’est très triste quand l’on constate la progression économique des autres pays en Afrique. Si l’on ajoute l’autisme de nos ambassades et de leurs services économiques, les maladresses des conseils élyséens, spécialistes de l’Afrique (?) ou ceux du Quai d’Orsay, nous sommes dans une dynamique « perdants/perdants »…
Bien, ayant un peu remis l’église au centre du village concernant notre ressenti sur les dossiers africains traités par certains de nos « compatriotes éclairés », je passe au vif du sujet en commençant par remercier toutes celles et tous ceux qui travaillent à nos côtés pour mener une action différente, de développement économique et sociale pérenne et efficace avec nos partenaires et amis africains.
Je tiens à remercier tout le CA de l’ADAC élu en 2022 et qui malgré toutes les difficultés que nous avons rencontrées, n’a jamais baissé les bras. Je suis honoré et fier de participer à cette équipe. C’est une fédération de compétences et de volonté de réussite qui animent l’ensemble de l’ADAC.
2022 a encore été a une année en demi-teinte où nous n’avons pas encore résolu nos problèmes financiers, ce qui empêche de mener à bien certaines de nos actions sur le terrain. En 2023 nous avons rencontré les mêmes problèmes et c’est avec nos propres fonds que nous agissons comme nous pouvons…
Ne touchant pas de subventions comme d’aucuns et ne souhaitant pas nous affilier à des groupes de pressions économiques ou politiques, nous payons notre liberté assez cher. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et les montages de dossiers que nous faisons, mais aussi sur la générosité de quelques partenaires qui ont la même vision et la même étique que l’ADAC dès qu’il s’agit d’épauler un projet économique et une réalisation concrète auprès des populations concernées.
Pour le moment, pour des raisons évidentes, nous avons mis en sourdine toutes les actions que nous avions commencées sur une partie de l’Afrique de l’Ouest : Mali , Burkina Faso, Guinée, Niger, Il en est de même pour certains pays d’Afrique centrale ; Tchad, République Centrafricaine. Nous n’avons pas abandonné les dossiers, mais pour pouvoir avancer sur des dossiers économiques pérennes et pour le développement de proximité, encore faut-il une certaine stabilité et sécurité. Nous attendons donc, restant à l’écoute.
2022-2023 a vu nos actions se concentrer sur le Cameroun, la RDC, la RC, la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
Pour la RC, notre Secrétaire général, Ange Laurent Cody à développé sa production de cacao sur une surface de 20ha… 80 ha supplémentaires devant être cultivés dans un avenir proche…. La société de Ange Laurent Cody a obtenu toutes les qualifications requises pour permettre de produire et d’exporter les fèves de cacao (cacao de forêt) ou de transformer ces fèves sur place. Il a aussi commencé la production de poivre d’une excellente qualité, digne des plus grands poivres. Avec son organisation DIMPA, Ange Laurent Cody fait aussi un travail remarquable sur le thème du handicap. Une école, un centre de maraichage, un centre d’apprentissage en menuiserie, bientôt une bibliothèque et aussi l’ouverture d’un nouveau centre dans le sud du Congo. Tout ça avec peu de moyens, mais une volonté et une générosité sans pareilles.
A Brazzaville, notre Vice Président Alain Patrick Kouéri sort du marasme économique où l’avait plongé l’incurie des responsables de ce pays.( il est dans le BTP et l’aménagement TP). Par son travail et son courage Il surmonte la crise économique permanente de la République du Congo. Encore bravo à sa résilience…
A Pointe Noire, Crépin Bothi Pouati, ayant créé une entreprise de fabrication de pâte d’arachide juste avant la crise provoquée par le COVID a vu son projet mis à mal par les conséquences de la pandémie, un environnement économique catastrophique et quelques erreurs de stratégie. Toutefois l’outil est toujours là et nous ne perdons pas espoir de le faire redémarrer en élargissant son spectre d’activités… Un de nos partenaires occasionnels avait investi 60 000€ dans cette affaire. Jusqu’à présent il a été remboursé de 50% de sa mise et sera remboursé jusqu’au dernier centime, plus l’inflation… Mais cet échec momentané a impacté l’ADAC, le financier qui croyait vraiment dans ce projet et Crépin Bothi Pouati qui lui aussi a subi un lourd préjudice… Mais comme je le disais, c’est un échec momentané et nous allons retravailler sur ce dossier. L’outil est là, il faut donc le repenser.
Toujours à Pointe Noire Adajahi Valery a rencontré aussi de grosses difficultés dans son exploitation minière… Pourtant tous les feux étaient au vert et la production de Cassitérite et de Coltan était prometteuse. Toute l’installation sur site et le travail des personnes présentes dans le camp était respectueux du cahier des charges travaillé en commun avec Valéry Adjahi et les membres du bureau de l’ADAC ( protection de l’environnement , conditions descentes de vie des personnels et juste rémunération) ….Mais la corruption, l’attaque de notre camp par des personnes payées par une société chinoise, le vol de nos sacs de minerai pendant cette attaque, les vols de vivre, etc …ont eu raison du Courage de Valéry et de son équipe. Là aussi tous les problèmes se règlent au fur et à mesure et nous avançons positivement… La société chinoise a été condamnée, les corrompus sont poursuivis et là aussi Valéry Adjahi fait le maximum pour honorer son bailleur de fonds qui est aussi membre de l’ADAC. L’aventure minière a essuyé une tempête, mais nous continuons à travailler sur ce dossier qui est « évolutif »…
Nous avons bien d’autres projets positifs sur la RC, mais vous conviendrez que ce n’est point le moment d’en parler. Je m’investis personnellement, économiquement et politiquement sur les deux pays que sont la RC et la RDC. Je ne le fais pas seulement en tant que Président de l’ADAC, mais en tant que Didier RENAUD… Je suis personnellement présent dans ces deux pays depuis 24 ans …
Concernant la RDC de très gros dossiers sont en cours d’études pour réalisation. Il s’agit essentiellement pour le moment de dossiers touchant à l’agriculture et à l’agroalimentaire. Mais nous avons aussi des dossiers de BTP et d’aménagement du territoire. Nous travaillons sur des ensembles cohérents ou l’économie de proximité, l’environnement et l’aménagement du territoire sont étroitement liés. Ces dossiers sont travaillés par notre Vice Président, Alain Fournier, le représentant de l’ADAC en RDC le Professeur Boniface Kabisa, n’oublions pas AG Kamin qui est aussi très active dans cette équipe de choc. Des partenaires locaux sont partie prenante dans ces beaux projets qui portent sur des centaines d’ha dans plusieurs provinces de la RDC.
Concernant le Cameroun, notre Secrétaire Générale adjointe, Brigitte MOUMY, membre de « ecam », organisation de TPE et PME, membre du CA de eaf-cpme (entrepreneuriat au féminin – cpme) et aussi très active dans plusieurs organisations mixtes franco-africaines, développe et suit les dossiers sur le Cameroun avec le représentant du secteur (Cameroun) à l’ADAC, Bernard Guilpin.
Pour la côte d’Ivoire et le Sénégal, malgré les efforts incessants et constants d’un de nos vice Président en CI le Patron de Kanvoo, j’ai nommé Achile Balou et le représentant de l’ADAC en CI , Irénée ASSEMIEN, les projets en CI n’avancent guère comme nous le souhaiterions, il en est de même avec le Sénégal et l’excellent représentant de l’ADAC qu’est notre ami Ibrahim TOURE.
Mais la façon de procéder des Africains n’est pas obligatoirement la nôtre… Nous devons palier des insuffisances locales tout en n’étant pas des donneurs de leçons. Nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres… Nous avançons prudemment afin de sécuriser nos projets en apprenant de nos mésaventures… Sachons nous adapter, tout en restant rigoureux et constants comme le font les représentants de certains pays… L’impatience et l’arrogance sont mauvaises conseillères…Mais la naïveté aussi…
Les crises successives que traversent ces pays africains, comme malheureusement beaucoup d’autres points du globe font qu’il n’est pas aisé de construire des plans à long terme. Le développement économique et social a horreur des désordres civils ou militaires, qu’ils soient internes ou externes provoqués par des puissances extérieures ou de mouvements terroristes mafieux. Et il nous faut aussi lutter en permanence contre cette plaie endémique de l’Afrique (mais pas que) : LA CORRUPTION A TOUS LES ETAGES …
Mais en novembre 2023 quelqu’un peut-il me certifier qu’il y a un endroit de la planète qui n’est pas en ébullition. L’Afrique francophone (où ce qu’il en reste) est loin d’être l’un des pires endroits. Pour travailler en Afrique avec les Africains , il faut aimer ce continent et être présent sur place. Sinon il faut rester devant sa télévision pour suivre les informations anxiogènes en continues.
En 2022, les membres de l’ADAC ont participé aux « trophées de l’entrepreneuriat au féminin-cpme ». Nous avons eu le plaisir et l’honneur de d’avoir deux lauréates africaines : Une Congolaise de République Démocratique du Congo qui a créé, avec son mari, la ferme aquacole de Mbandaka (Province de l’Equateur – RDC) et une femme « entrepreneure » Camerounaise qui a été remarquée par notre Secrétaire générale adjointe, Brigitte Moumy. Deux femmes d’exception, deux belles réussites africaines au féminin.
Pour 2023, toute notre équipe est à la manœuvre pour concrétiser les dossiers en cours avec aussi l’objectif de trouver des financements pour faire prospérer l’ADAC et soutenir tous les projets économiques et sociaux. J’espère que les PME françaises seront plus réactives que par le passé. Nous sécurisons leur parcours et sommes à même de trouver les éventuels bons partenaires. Certes il y a toujours des risques, mais ils sont limités et encadrés avec rigueur par le bureau et le CA de l’ADAC qui pilote tout depuis la France en lien direct avec nos équipes sur place. Dès début 2024 l’ADAC lancera une action vers les Chambres d’agriculture, départementales et régionales pour créer une dynamique à propos des possibilités de coopération avec des coopératives agricoles africaines. Il sera hors de question d’exporter nos mauvaises habitudes en matière d’intrants et de produits chimiques agressifs et dangereux pour l’environnement. Protéger la biodiversité et favoriser les cultures raisonnées et biologiques, ainsi que développer une chaine de valeur pour tous les produits locaux transformables et exportables. La priorité est l’auto suffisance alimentaire pour des pays qui ont des possibilités énormes et qui importent parfois jusqu’à 80% de leurs produits alimentaires. La panification à base de farine de manioc développée à petite échelle au Cameroun , en RC, en RDC et au Sénégal est un des exemples qui démontrent que l’Afrique n’a pas à être prisonnière des multinationales de l’agroalimentaire et ainsi subir les aléas des conflits qui se développent partout dans le monde. L’Afrique n’a pas à être l’OTAGE de quiconque…
Personnellement, en tant que Président de l’ADAC, j’ai décidé de couper les liens avec certaines organisations françaises qui se servent de nos réseaux et n’en font rien de bon sauf pour servir leur propres intérêts.
Je pense aussi qu’il serait temps que la relève se fasse et que le poste de Président soit renouvelé à l’horizon 2025. Voici treize ans que j’occupe ce poste et vingt cinq ans que je suis les problématiques africaines francophones… sur le terrain… comme tous les membres de l’ADAC. Il est temps que d’autres prennent la relève… Rassurez-vous je serai toujours présent et opératif, mais d’une autre façon…et toujours avec l’ADAC…
Je félicite encore une fois tous les membres de l’ADAC anciens et nouveaux. Notre tâche n’est pas aisée et le moins que l’on puisse dire c’est que les Autorités françaises nous ignorent passablement. C’est dommage, nous pourrions apporter notre pierre à la construction du nouveau pont (non colonial) entre la France, l’Europe et l’Afrique… Nous ne prétendons pas tout connaître et tout faire (contrairement à d’aucuns), mais l’ADAC et ses partenaires peuvent sans conteste participer à ramener à son échelle, du bon sens et de l’efficacité dans les rapports entre l’Afrique et la France…
Ce que je puis aussi déplorer, ce sont les erreurs de jugement faites par certaines autorités dites compétentes (nous en voyons les tristes conséquences) et aussi les sommes dilapidées en actions inutile : l’argent du contribuable français, mal dirigé, mal employé dans des projets aléatoires… Argent souvent capté par des tiers peu scrupuleux (souvent au pouvoir) pour cause d’erreurs de jugement et de mauvaises analyses des donateurs.
La façon dont la France est ressentie en Afrique dépend essentiellement des interlocuteurs français qui sont en place sur le terrain. Tout n’est qu’affaire de personne…
Maintenant 2024 !!! Au travail !!!
Didier RENAUD
Président de l’ADAC